Tuesday, January 25, 2011

LE GENOCIDE HUMAIN ET ENVIRONNEMENTAL DU SOJA OGM DE MONSANTO EN AMÉRIQUE DU SUD




Photo d'un bébé au Paraguay contaminé par les herbicides ( Round Up Ready de Monsanto) pulvérisés dans les plantations industrielles de soja OGM en Amérique du Sud, exporté en Europe pour nourrir le bètail... ( Source: GM Watch)

LE SOJA OGM DE MONSANTO DETRUIT LES HUMAINS, LES ANIMAUX, L’ENVIRONNEMENT ET LA PLANETE TOUTE ENTIERE

MonSatan et l’industrie agro-alimentaire américaine et brésilienne ( Cargill, ADM, Bunge, etc.) doivent être tenu responsable et jugé pour Génocide et Crime contre l’Humanité et Crime contre la Nature.

Un rapport scientifique publié en septembre 2010 dresse un bilan désastreux de la monoculture industrielle du Soja OGM de Monsanto cultivé à grande échelle en Amérique du Sud et exporté au sein de l’UE pour nourrir le bétail dans les pays Européens et pour produire des agrocarburants – au détriment de la production vivrière locale – en empoisonnant et en chassant les petits paysans de leurs terres et en détruisant et en polluant l’environnement tout entier ( déforestation, pollution des terres, de l’eau et de l’écosystème tout entier)

Les consommateurs européens qui consomment de la viande nourries avec du soja et du mais OGM ( bœuf, porc, volailles, etc.) ainsi que les produits issus de ces animaux ( lait, fromage, œuf, etc) sont directement responsable de ce génocide humain et environnemental – soit par ignorance ou pire par indifférence…

Le SEUL moyen efficace de mettre en terme à ce génocide humain et écologique, c’est de boycotter et de ne plus acheter la viande et les produits des animaux nourris avec du soja et autres « aliments » OGM…

Malheureusement, la législation européenne actuellement en vigueur au sein de l’UE n’exige pas l’étiquetage des animaux nourris aux OGM ni des produits issus de ces animaux.

Donc, les européens doivent faire pression sur les politiques afin de rendre l’étiquetage des animaux nourris aux OGM obligatoire et éviter comme la peste d’acheter et de consommer les viandes et les produits issus des animaux nourris aux OGM.

Ainsi, tout l’industrie du soja OGM s’écroulera (sans violence) et l’on pourra mettre un terme au génocide humain et environnemental de la culture du soja OGM en Amérique du Sud.

Voir les documentaires suivant sur les conséquences socio-économiques, sur la santé et sur l’environnement de la culture du soja OGM au Paraguay :

Les champs de la mort

www.feedingfactoryfarms.org/index.php?id=36

Paraguay’s painful harvest :

video.google.com/videoplay?docid=-3778190655853164866#

www.channel4.com/programmes/unreported-world/4od#3073077

Extrait du rapport scientifique sur les conséquences de la culture du soja OGM en Amérique du Sud : Le Soja OGM: Durable? Responsable?

Effets du glysophate ( ingrédient actif de l’herbicide Round Up Ready de Monsanto pulvérisé sur les plantations de soja) sur la santé et l’environnement

Une nouvelle étude confirme le lien entre le glyphosate et les malformations congénitales

" En 2009, un scientifique du secteur public argentin, le professeur Andrés Carrasco, a révélé dans ses conclusions que, à des doses largement inférieures à celles utilisées en agriculture, les herbicides à base de glyphosate causent des malformations chez les embryons de grenouilles. De plus, des embryons de grenouilles et de poulets traités aux herbicides à base de glyphosate ont présenté des malformations semblables à celles observées chez les bébés humains exposés à ce type d’herbicides.

Le professeur Carrasco a relevé que « les conclusions du laboratoire sont comparables aux malformations observées chez les humains exposés au glyphosate pendant la grossesse. » Il a ajouté que ses conclusions ont des graves implications pour les humains parce que les animaux de laboratoire ont des mécanismes de croissance semblables à ceux des humains.

Le professeur Carrasco a observé des malformations chez des embryons qui ont reçu une injection de 2,03 mg/kg de glyphosate. La limite maximale de résidus autorisée dans le soja dans l’Union Européenne est de 20 mg/kg, soit une teneur 10 fois supérieure
Études épidémiologiques sur le glyphosate

Des études épidémiologiques sur l’exposition au glyphosate montrent un lien avec de graves troubles de santé, notamment:

• naissances prématurées et fausses-couches,32
• myélome multiple (un type de cancer),33
• lymphome non-Hodgkin (un autre type de cancer),34 35
• altération de l’ADN.36

Des études montrent que le glyphosate a des effets toxiques graves sur la santé et l’environnement. Les ingrédients ajoutés ou les adjuvants du Roundup accroissent sa toxicité. Les effets nocifs du glyphosate et du Roundup ont été constatés même avec les teneurs couramment utilisées en agriculture et trouvées dans l’environnement.

Les conclusions sont notamment:

• Dans les cellules humaines, le Roundup cause la mort totale des cellules en 24 heures. Ces effets sont observés avec des teneurs largement inférieures à celles recommandées pour l’usage agricole et correspondant aux faibles teneurs de résidus retrouvés dans les aliments pour humains ou animaux.6
• Les herbicides à base de glyphosate sont des perturbateurs endocrinaux (c’est-à-dire des substances qui interfèrent avec le fonctionnement hormonal) dans les cellules humaines. Ces effets sont constatés avec des teneurs jusqu’à 800 fois inférieures aux teneurs de résidus autorisées dans certaines cultures utilisées dans l’alimentation animale aux états-Unis. Les herbicides à base de glyphosate endommagent l’ADN des cellules humaines à ces teneurs.7
• Les adjuvants du glyphosate et du Roundup endommagent les cellules placentaires humaines à des concentrations inférieures à celles recommandées en agriculture.8 9 10
• Le glyphosate et le Roundup endommagent les cellules embryonnaires et placentaires humaines à des concentrations inférieures à celles recommandées en agriculture.11
• Le Roundup est toxique et mortel pour les amphibiens, chez lesquels il a causé une chute de 70 pour cent des variétés de têtards.12 Une expérience utilisant des concentrations plus faibles a provoqué une mortalité de 40 pour cent.13
• Les herbicides à base de glyphosate et l’AMPA, principal métabolite du glyphosate (produit de décomposition du glyphosate dans l’environnement), modifient les points de contrôle du cycle cellulaire chez les embryons d’oursins de mer en interférant avec le mécanisme physiologique de réparation de l’ADN.14 15 16 17 On a observé que cette perturbation entraîne une instabilité génomique et éventuellement à l’apparition de cancers chez l’homme.
• Le Roundup est toxique pour les rats femelles et cause des malformations du squelette chez leurs foetus.18
• L’AMPA, principal produit de décomposition du glyphosate dans l’environnement, altère l’ADN dans les cellules.19
• Ces conclusions montrent que le glyphosate et le Roundup sont très toxiques pour bon nombre d’organismes et pour les cellules humaines.

Le soja OGM RR est-il propre pour la consommation ?

Depuis que le soja OGM RR a été approuvé pour la commercialisation, des études ont révélé des effets pervers chez les animaux de laboratoire nourris à ce soja, contrairement aux groupes témoins nourris aux aliments non-OGM:

• Les souris nourries au soja OGM RR ont présenté des changements cellulaires dans le foie, le pancréas et les testicules;61 62 63
• Les souris nourries au soja OGM ont montré des signes plus aigus de vieillissement dans leur foie;64
• Les lapins nourris au soja OGM ont présenté des troubles enzymatiques dans les reins et le coeur;65
• Des changements dans l’utérus et les ovaires ont été observés chez les rates nourries au soja OGM.66
• Dans une étude multigénérationelle sur des hamsters, la plupart des individus nourris au soja OGM avait perdu leur fertilité à la troisième génération. On a également constaté une croissance plus lente et une mortalité plus élevée parmi les chiots.67
• Les conclusions semblent indiquer que le soja OGM RR pourrait poser des risques graves pour les humains. Les différences observées entre les animaux nourris aux OGM et aux aliments non-OGM contredisent l’hypothèse selon laquelle le soja OGM est en substance équivalent au soja non-OGM.

Du soja OGM RR caché dans les aliments animaliers

Environ 38 millions de tonnes de produits de soja sont importés chaque année en Europe, dont l’essentiel est utilisé pour les aliments pour animaux. Seuls 5 millions de tonnes sont certifiés sans OGM. Les produits d’animaux élevés à base d’aliments OGM n’ont pas besoin de porter une étiquette OGM, en avançant les hypothèses que:

• l’ADN des OGM ne survit pas au processus de digestion des animaux;
• les animaux nourris aux OGM ne sont pas différents des animaux nourris aux aliments non-OGM;
• la viande, le poisson et les oeufs des animaux nourris aux aliments OGM ne sont pas différents des produits des animaux nourris aux aliments non-OGM.
Mais ces hypothèses sont fausses. Diverses études montrent qu’on trouve des différences dans les animaux alimentés au soja OGM RR par rapport aux animaux alimentés sans OGM, et qu’on peut détecter de l’ADM OGM dans le lait et les tissus (c’est-à-dire la viande) de ces animaux.
• L’ADN des plantes ne se décompose pas entièrement dans l’appareil digestif, mais se retrouve dans les organes, le sang et même dans les petits des souris.68 L’ADN des OGM ne peut pas faire exception.
• L’ADN OGM provenant du maïs et du soja OGM a été observé dans le lait des animaux nourris aux produits des cultures OGM. La pasteurisation ne détruit pas l’ADN OGM.69
• L’ADN OGM issu du soja a été trouvé dans le sang, les organes et le lait des chèvres. On a observé une enzyme, la déshydrogénase lactique, à des concentrations très élevées dans le coeur, les muscles et les reins des agneaux nourris au soja OGM RR.70 Cette enzyme s’échappe de cellules endommagées, signe que des cellules ont peut-être été touchées.

Ces études montrent que des différences peuvent être observées chez des animaux nourris au soja OGM RR et ceux élevés à base d’aliments non-OGM, et que de l’ADN des OGM peut être détecté dans le lait et les tissus corporels (viande) de tels animaux.

Le soja OGM RR a-t-il un meilleur rendement ?

Les médias répètent souvent, sans faire preuve d’esprit critique, que le soja transgénique a un meilleur rendement. Mais ce n’est pas exact.

Au mieux, les cultures OGM ont une productivité équivalente à celle des cultures conventionnelles, mais le rendement du soja transgénique est constamment plus faible. Un examen de plus de 8 200 essais de variétés de soja réalisés dans des universités aux États-unis a montré une diminution du rendement de 6 à 10 pour cent du soja OGM RR par rapport au soja non-OGM.71 Des essais sur le terrain du soja OGM et non-OGM montrent que la moitié de la baisse de productivité est imputable à l’effet perturbateur du processus de transformation génétique.72 Cependant, on a aussi observé que le glyphosate réduit la résistance et le rendement des cultures (voir « Le glyphosate a des effets négatifs sur les sols et les cultures »).Des données venant d’Argentine montrent également que les rendements du soja OGM sont équivalents ou inférieurs à ceux du soja non-OGM.

Conséquences environnementales

Le soja OGM RR stimule l’explosion de « super mauvaises herbes »

Les mauvaises herbes résistantes au glyphosate (super mauvaises herbes) sont le principal problème des agriculteurs qui cultivent le soja OGM RR. Les monocultures du soja axées sur l’usage d’un seul herbicide, le glyphosate, créent les conditions d’une plus forte utilisation d’herbicides. Au fur et à mesure que les mauvaises herbes deviennent résistantes au glyphosate, il faut plus d’herbicide pour les détruire. On atteint un point où le glyphosate perd toute efficacité et où les agriculteurs sont obligés de revenir à des herbicides plus anciens et toxiques tels que le 2,4-D. Cela accroît les coûts de production et aggrave la dégradation de l’environnement.

De nombreuses études confirment que l’usage généralisé du glyphosate sur le soja RR a entraîné une explosion des mauvaises herbes résistantes en Amérique du Nord et du Sud, ainsi que dans d’autres pays.

Le soja OGM RR réduit-il l’usage des pesticides/herbicides ?

La réduction de l’usage de produits agrochimiques est un principe fondamental de la durabilité. L’industrie des OGM a longtemps prétendu que les cultures OGM ont permis de réduire l’usage de pesticides (« pesticide » est utilisé ici dans un sens technique pour inclure les herbicides, les insecticides et les fongicides. Les herbicides font partie des pesticides).

Amérique du Nord: dans un rapport publié en 2009, le Dr Charles Benbrook, agronome, a étudié les allégations selon lesquelles les cultures OGM réduisent l’usage de pesticides, en utilisant des données du ministère de l’Agriculture américain (USDA) et du National Agriculture Statistics Service (NASS) de l’USDA.92 Benbrook a constaté que par rapport à l’usage de pesticides en l’absence de cultures tolérantes aux herbicides OGM et Bt, les exploitants agricoles ont appliqué environ 318 millions de kilogrammes de pesticides de plus suite à la plantation de semences OGM au cours des 13 années de leur commercialisation. En 2008, les espaces occupés par les cultures OGM exigeaient plus de 26 % de pesticides supplémentaires par hectare que ceux couverts par les variétés non-OGM.

Les cultures tolérantes aux herbicides OGM ont fait monter l’usage des herbicides de 382,6 millions de kilogrammes en 13 ans - annulant complètement la modeste baisse de 64,2 millions de kilogrammes de l’usage des insecticides chimiques attribuable au maïs et au coton Bt
le Dr Benbrook calcule une augmentation de 41,5 millions de kilogrammes de l’usage d’herbicides en 2005 due à la culture du soja OGM RR, par rapport au soja non-OGM. Au cours des 13 années concernées, l’usage d’herbicides sur le soja OGM RR a augmenté de 175,5 kilogrammes (soit environ 0,55 kg par hectare). Le soja OGM RR est à l’origine de la hausse de 92 pour de cent de l’usage d’herbicides sur les trois cultures tolérantes aux herbicides.

Amérique du Sud: En Argentine, selon Monsanto, le soja OGM RR représente 98 pour cent des plantations de soja. Le soja OGM RR a entraîné une montée en flèche de l’usage de produits agrochimiques dans le pays.

Le Dr Charles Benbrook a analysé les changements de l’usage d’herbicides en Argentine dus à l’expansion du soja OGM RR cultivé par semis direct entre 1996 et 2004, en se basant sur les données de la CASAFE (association argentine de l’industrie des produits phytosanitaires).97 Il a constaté que parallèlement à l’expansion du soja RR, les taux d’application du glyphosate sur le soja par hectare ont constamment augmenté. Chaque année, les agriculteurs ont été obligés d’appliquer plus de glyphosate par hectare que l’année précédente pour lutter contre les mauvaises herbes. La quantité moyenne de glyphosate utilisé sur le soja a augmenté de façon constante chaque année, passant de 1,14 kg/hectare en 1996/97 à 1,30 kg/hectare en 2003/04.

Les agriculteurs ont également dû pulvériser plus souvent. Le nombre moyen d’applications de glyphosate sur le soja a augmenté chaque année, passant de 1,8 en 1996/97 à 2,5 en 2003/04.98 Cela s’expliquait par la prolifération des mauvaises herbes résistantes au glyphosate, car les agriculteurs ont été obligés d’utiliser de plus de plus de glyphosate pour essayer de lutter contre les mauvaises herbes. Ceci est une approche fondamentalement non durable de la production du soja.
On prétend souvent que l’essor de l’usage de glyphosate est positive parce qu’il est moins toxique que les autres produits chimiques qu’il remplace.99 Cependant, les conclusions des études détaillées ci-dessus (« Effets du glyphosate sur la santé ») montrent que le glyphosate n’est pas inoffensif.

De plus, depuis 2001 en Argentine, les quantités d’autres herbicides, y compris le 2,4-D et le dicamba, produits toxiques, n’ont fait qu’augmenter. Ceci est dû au fait que les agriculteurs recourent aux herbicides qui ne sont pas à base de glyphosate pour essayer de lutter contre les mauvaises herbes résistantes au glyphosate.10
Le soja OGM RR en Argentine: problèmes écologiques et agronomiques
Le modèle de culture du soja OGM RR - semis direct et usage abondant des herbicides - a eu de graves effets environnementaux et agronomiques en Argentine, notamment:

• la prolifération des mauvaises herbes résistantes au glyphosate;
• l’érosion des sols;
• la perte de la fertilité des sols et des nutriments;
• la dépendance d’engrais synthétiques;
• la déforestation;
• une désertification potentielle;
• la disparition d’espèces et une baisse de la biodiversité.

La production du soja OGM RR appauvrit les sols en Amérique du Sud

L’expansion de la monoculture du soja en Amérique du Sud depuis les années 1990 a entraîné l’intensification de l’agriculture à large échelle. Cela a eu pour conséquence une baisse de la fertilité des sols et l’augmentation de l’érosion, ce qui a rendu certains sols inutilisables.103 Une analyse des nutriments des sols en Argentine laisse entrevoir qu’ils seront entièrement épuisés dans 50 ans au rythme actuel d’appauvrissement de ces éléments nutritifs et d’accroissement des champs de soja.104 Les agriculteurs ont abandonné leur pratique traditionnelle de la conservation des sols par la rotation des cultures pour s’adapter à l’expansion rapide du marché du soja.

Les régions où les sols sont pauvres nécessitent de grandes quantités d’engrais synthétiques et minéraux après deux années de culture.106 C’est une approche non durable de la gestion des sols tant du point de vue économique qu’écologique.

Conséquences socio-économiques

Argentine: l’économie du soja

L’Argentine est souvent citée comme un exemple de la réussite économique du modèle du soja OGM RR. Plus sérieusement, les critiques de l’économie du soja affirment qu’elle a eu des conséquences sociales et économiques graves sur les personnes ordinaires. Ils déclarent que le soja a affaibli la sécurité alimentaire nationale et le pouvoir d’achat alimentaire dans une grande partie de la population, et aggravé l’inégalité dans la distribution des richesses.

Une étude de 2005 menée par Pengue a montré que la production du soja RR a provoqué de graves problèmes sociaux en Argentine, notamment:

• l’exode de populations traditionnellement agricoles vers les villes d’Argentine;
• la concentration de la production agricole entre les mains d’un petit nombre de grands exploitants agrocommerciaux;
• la réduction de la production alimentaire et la perte par une grande partie de la population d’un accès sûr et fiable à un régime alimentaire diversifié et nutritif.

Il a relevé que l’introduction du soja RR en Argentine a eu des effets dévastateurs sur la sécurité alimentaire en détournant les cultures alimentaires. La production du soja a, dans les cinq ans précédents, détourné 4 600 000 hectares de terres autrefois réservées à d’autres domaines deproduction tels que la laiterie, les arbres fruitiers, l’horticulture, le bétail et les céréales.139

Sans aucun doute, l’économie du soja n’a pas réussi à alimenter la population argentine. Les statistiques du gouvernement montrent qu’entre octobre 1996 (année d’introduction du soja OGM) et octobre 2002, le nombre de personnes n’ayant pas accès au « Panier alimentaire de base » (la référence du seuil de pauvreté pour le gouvernement) est passé de 3,7 à 8,7 millions, soit 25 pour cent de la population. Au second semestre 2003, plus de 47 pour cent de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté et n’avait pas accès à une alimentation équilibrée.140
La production du soja OGM RR est une forme « d’agriculture sans agriculteurs » et est source de chômage. Dans les monocultures de soja RR, la quantité de travail exigée baisse entre 28 et 37 pour cent par rapport aux méthodes de culture conventionnelles.141 En Argentine, la production du soja RR par la haute technologie ne demande que deux travailleurs par 1000 hectares par an.142

VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS

Paraguay: déplacement violents de populations


Le Paraguay est l’un des principaux producteurs mondiaux du soja OGM RR, avec une production estimée à 2,66 millions d’hectares en 2008, une hausse par rapport aux 2,6 millions d’hectares en 2007. Le soja OGM RR représente environ 95 pour cent des cultures de soja.

L’expansion du soja dans le pays est liée à de graves violations des droits humains, notamment la confiscation de terres. Un documentaire de la chaîne de télévision britannique Channel 4,, intitulé Paraguay’s Painful Harvest (La Douloureuse récolte du Paraguay), a décrit la façon dont la culture industrielle du soja OGM RR a entraîné de violents affrontements entre les paysans (campesinos), les propriétaires terriens étrangers et la police.158

Certains paysans déplacés essaient de regagner leurs terres par des initiatives d’« invasions de terres. »159 Selon le Pulitzer Center on Crisis Reporting, le gouvernement du Paraguay a utilisé l’armée pour les réprimer.160

Le résumé et le rapport scientifique complet est disponible au lien suivant:

http://www.gmwatch.eu/component/content/article/12479-reports-reports

Voir aussi les documentaires suivants sur les violations des droits humains et les conséquences socio-économiques de la culture du soja OGM au Paraguay:

Les champs de la mort

www.feedingfactoryfarms.org/index.php?id=36

Paraguay’s painful harvest :

video.google.com/videoplay?docid=-3778190655853164866#

www.channel4.com/programmes/unreported-world/4od#3073077

A méditer et couts à intégrer dans le « prix aubaine » la prochaine fois que vous achetez/mangez votre steak/hamburger, lait, fromage, poulet, œuf, etc.

En effet, tous ceux qui mangent de la viande nourries aux OGM ainsi que leurs produits sont directement responsable – par ignorance ou pire par indifférence - du génocide humain et écologique de la culture du soja en Amérique du Sud…

Bon appétit !